Après une longue pause, le duo vient de mettre en boîte un mini EP de sept titres avec l'ambition avouée de reprendre la route des tournées. Petit (album) mais costaud.
Michel incarne Mezzo, Juan se glisse dans la peau de Mezzo. A vous de faire le tri. Deux voix à 'unisson pour sublimer et célébrer de grands classiques aux allures jazzy que l'on connaît tous pratiquement sur le bout des doigts.
Michel attrape le virus de la musique à 7 ans, se frotte d'abord à l'accordéon en cours particuliers, puis entre à l'Académie de Marchienne d'où il sort avec un prix d'excellence. Du genre encore prématuré, l'Italo-Fontainois exerce ses talents de claviériste dès l'âge de 13 ans, d'orchestre en orchestre, trois au total, avant de se fixer un certain temps avec le groupe Epsilon. Bingo! Car c'est avec cette formation qu'il fait la connaissance de celui qui va devenir son binôme, Juan. La rencontre a lieu lors d'un Festival de la chanson italienne à Charleroi en 1991 où Epsilon accompagne les candidats du concours carolo. Juan, d'origine espagnole, était au nombre des prétendants de ce Sanremo sur Sambre qu'il va remporter avec les félicitations du ury sur un titre de Richard Cocciante Se stiamo insieme. Chez lui, la chanson c'est une tradition, son grand-père ainsi que son papa lui ont donné le goût de la chose. C'est un cadeau, un album d'Elvis pour ses 12 ans, qui scelle son destin.
Michel est prié de quitter ses claviers pour se joindre à Juan et faire Just a gigolo. Il hésite. Très peu pour lui le devant de la scène face à un micro.
Nous sommes en 1998. Pour la gloire, c'était un peu la Star Academy de la RTBF bien avant la Star Academy de TF1. Le titre est tout trouvé, ce sera Just a gigolo qui leur avait si bien réussi précédemment. Les deux
Les choses marchent bien, et les voilà en finale, mais ils devront céder malgré tout la victoire au duo père-fille Toni et Sandra Alessi. La reconnaissance télé leur permet toutefois d'aligner des dates de concert.
Aujourd'hui donc, après une longue absence, nos deux Mezzo Mezzo reprennent du service forts d'un enthousiasme et une volonté qui défient l'entendement. Avec un album composés de reprises ambitieuses en définition jazz, référence à Just a gigolo qui leur a montré la voie à suivre, ainsi qu'un matériel panoramique destiné à faire danser et chavirer les salles où ils se produiront, matériel que l'on peut découvrir en lisant la suite de ce dossier de presse. Tournez la page. What a wonderful world! Un album mini, mais costaud !